Association pour la promotion de l'ensemble vocal à voix égales "Para L'Elles"
Louise Filliaux-Tiger (1848 – 1916)
Jeudi 18 Février 2021
Portrait présumé de Louise Filliaux-Tiger peint par sa mère alors qu’elle était enfant.
Louise Filliaux-Tiger (1848 – 1916), née à Paris, est une pianiste, pédagogue et compositrice qu’Adélaïde Legras a découverte lors de ses recherches à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Sa mère est l’artiste-peintre Félicie Defert, épouse Tiger. En 1869, elle reçoit un 2e prix en accompagnement et en harmonie au Conservatoire de Paris. Elle épouse Charles-Émile Filliaux. Elle compose essentiellement pour son instrument ainsi que de nombreuses mélodies et quelques pièces de musique de chambre qu’elle édite, pour certaines, à compte d’auteur, et qui sont distribuées par la Société Coopérative des Compositeurs de Musique (36 rue de Lorette à Paris). Plusieurs de ses œuvres sont conservées à la BnF. Très active pour défendre la cause des femmes compositrices, elle est la fondatrice en 1897 des « Soirées confraternelles » où seules des œuvres de femmes sont jouées. Nommée officier d'Académie par le décret du 24 décembre 1885, elle est également membre de la Société des compositeurs, de la Société internationale de musique et vice-présidente de l'Union des femmes professeurs et compositeurs de musique. Elle enseigne le piano à Paris. Elle lègue par testament 120 000 francs à l'État français à la condition qu'il fasse exécuter des œuvres symphoniques de musiciennes françaises. Elle décède accidentellement, à Nice, le 28 novembre 1916.
La Ballade a d’abord été publiée en 1914 dans une version chant et piano, avant que 2 autres voix « d’accompagnement » soient ajoutées la même année. Le chœur y est traité de manière instrumentale à la manière de Ravel ou Debussy, et y est créateur d’ambiance. La partition est très précise quant aux intentions à donner.